Interview Thémis FOX

Interview

1. Comment écrivez-vous ?

Mon esprit prend des fois des vacances, il s’évade, il voyage plus que moi.

Ma plume (plutôt Ma flamme), mon clavier, n’est que la transcription de ses voyages.

J’aime voir le monde comme une caricature, une image grossissante de nos émotions, nos valeurs…

2. Connaissez-vous la page blanche ?

Bien-sûr sinon j’aurai déjà un nombre considérable d’œuvres.

3. Pourquoi écrivez-vous ?

Tout simplement parce que j’aime ça.

Quand l’inspiration me vient, il faut que je couche les mots sur papier sinon je n’arrive pas à penser à autre chose, cela me brouille la tête !

Et puis, si mon esprit voyage (les yeux ouverts ou fermés), écrire c’est aussi parce que je voudrai faire voyager aussi le lecteur à travers ces pensées, le faire réfléchir et qu’il s’approprie les textes à son esprit !

4. D’où vient votre passion pour l’écriture ?

J’écris avec un punch d’émotions

Chaque coup de poing dans la Vie me fait sentir vivante

J’écris avec mon cœur, mes tripes, mon amour

Ecrire c’est vibrer

C’est crier sa rage

Hurler son amour

Se scandaliser sur ce que la société essaye de cacher, minimiser…

Et l’écriture permet de mettre les pieds sur le ring… pour lutter… pour féliciter…

5. Combien de temps mettez-vous pour écrire un poème ?

C’est variable. Des heures, des jours, des mois… A n’importe quel moment de la journée ou même durant la nuit, une idée jaillit et me voilà à retranscrire ce qui me passe par la tête.

Quand l’inspiration vient, il faut espérer ne pas être dérangé : les vers viennent, les rimes fusent, c’est la folie dans la tête, il y a une frustration à ne pas arriver à tout mettre sur papier mais une excitation immense à voir les lignes s’affiler au point où je me demande où va m’emmener finalement le fil de mes écrits. Quand l’inspiration vient, c’est la folie, la passion, un délire incontrôlable si enivrant.

Quand l’inspiration disparaît, rien à faire ; il faut passer à autre chose. L’inspiration est éphémère mais renaît quand on ne s’y attend pas.

6. Comment vous vient le sujet d’un livre ?

C’est comme une lampe qu’on allume, une idée vient puis d’autres jusqu’à ce que l’ampoule grille ; et ensuite, je regarde si je peux assembler les idées entre elles et c’est à partir de là que le sujet d’un livre apparaît doucement.

Il faut être à l’écoute de soi, ouvrir les yeux. C’est en (me) jugeant que je crache sur papier la morale. J’ai toujours été fasciné par les morales d’Esope, Phèdre, La Fontaine.

7. Quels sont vos auteurs préférés ?

Evidemment, Esope, Phèdre, La Fontaine (pour leur morale sur la nature humaine profonde), des morales qui sont toujours d’actualité.

Monsieur Pierre Bellemare, qui est un grand homme, avec un savoir phénoménal. A lui seul, il est un phénomène. Il est un grand auteur de faits divers.

Monsieur Frédéric Lenoir qui est fait pour l’écriture ; il a une puissance des mots, une philosophie profonde de la Vie ; une sagesse qui aide à relativiser sur la noirceur de nature humaine. Il est un auteur spirituel philosophique incontestable de notre siècle.

Et Monsieur Guillaume Musso, pour son suspens ; que son frère a su suivre aussi.

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Mais les chanteurs sont des auteurs aux écritures vibrantes sur lesquels j’aime écouter, apprendre, découvrir… La puissance des mots (ou une simple note de musique) est universelle, c’est l’émotion, l’intensité qui s’en dégage qui donne ce battement de cœur si particulier.

Etre auteur de livre ou de chanson est à mon goût une drogue particulière dont on ne peut se défaire. Pour ma part, elle me donne le sourire, elle me motive, elle me pousse à me cultiver chaque jour ; alors pourquoi l’arrêterai-je !

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Je suis addicte au chant de la vie, aux vibrations. 

8. Comment décririez-vous un poème, une chanson ?

Si écrire c’est le comburant

L’écrivain est le combustible

Ensemble c’est une chaleur profonde, le feu des mots, le feu de la Vie

9. Comment prenez-vous la critique ?

Toute critique est bonne à dire du moment qu’elle est constructive, qu’elle est là pour aider à s’améliorer et pas pour simplement dénigrer.

Pour faire une critique, il faut avoir étudié le sujet, l’œuvre de l’auteur, comprendre son approche. Et si possible apporter une solution pour résoudre la critique négative.

10. Avez-vous des projets en cours ?

Cela fait quelques temps que je travaille sur un prochain livre où la poésie est encore à l’honneur.

Après j’ai des idées sur d’autres thèmes mais je dois encore m’attarder pas mal dessus.

11. Depuis quand écrivez-vous ? Quel est votre parcours littéraire ?

Depuis petite, je lis, je suis plongée dans le tourbillon de l’écriture.

Des rédactions au collège, des cours de philosophie au lycée qui me passionnaient, aux analyses complexes des cours philosophiques de Lettres en faculté ; j’ai toujours eu cet amour de la littérature.

J’écris depuis le collège si on parle de livre, mais ça restait entre moi et moi-même.

J’avais besoin que l’on croit en ce que j’écris pour me projeter à l’édition. C’était une envie de toujours mais je doutais beaucoup de moi, je craignais de ne pas réussir à m’éditer pensant que c’était très laborieux.

Mon compagnon Damien, a cru en moi, il m’a poussé, motivé et voilà je me suis lancée ; je lui en suis reconnaissante à vie !

12. Que voulez-vous dire à vos lecteurs et peut-être futurs lecteurs ?

Merci à mon compagnon, mon premier lecteur.

Merci à ceux qui m’encouragent à continuer.

Merci de vos conseils qui m’aident à m’améliorer ;

J’espère que d’autres lecteurs seront curieux de me lire, de découvrir mon univers littéraire.

 

 

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